Créé il y a 18 ans, l’Adour Dax Basket donne des couleurs à la vie locale de Candresse. Né de la fusion entre la section Basket de l’ASPTT Dax et le club de Candresse-Narrosse, il a bien grandi depuis. Présidé par Corinne Dulouat, l’ADB compte désormais 350 licenciés, une école de mini-basket labellisée par la Fédération sportive, une équipe masculine en Nationale 2 (NM2) et une équipe féminine restant invaincue cette saison en Régional 1. On ne compte plus ses récompenses.
Rencontre avec Jean-Baptiste Oyhanondo, directeur technique
« Je suis au club de l’ADB depuis sa création. Jusqu’en septembre 2024, j’étais salarié du club en tant qu’éducateur sportif, j’avais en charge les entraînements de l’école de basket des U9 jusqu’à la catégorie U18, aux niveaux départemental, régional et national, ainsi que le coaching de plusieurs équipes dont les U15M Elite évoluant au plus haut niveau national. Je suis à présent directeur technique du club. »
Quels sont les défis spécifiques à relever par une équipe masculine évoluant en Nationale 2 ?
« Nous souhaitons avant tout poursuivre la composition de cet effectif avec plusieurs jeunes issus de notre formation. Ensuite, c’est de parvenir à pérenniser le niveau de cette équipe en NM2 et s’y installer. Maintenir l’énorme engouement du public et les partenariats. D’ailleurs nous sommes heureux du soutien sans faille du Grand Dax qui, depuis notre montée en NM2 nous accorde une subvention annuelle de 70 000 €. »
Quels sont les objectifs de l’ADB pour cette saison ?
« Donner l’envie aux plus jeunes de suivre les pas de leurs aînés et faire partie de la première moitié du classement en championnat, et nous situer dans le Top 5. Ce serait une performance incroyable, avec une balance positive matchs gagnés/matchs perdus (plus de 13 victoires !). Nous espérons bien figurer en Coupe de France et gagner la Super Coupe Sud-Ouest ».
Quels sont les conseils que vous donnez à vos joueurs pour gérer la pression lors des matchs cruciaux ?
« Je leur parle des valeurs de notre club. Les joueurs doivent se reposer sur le travail effectué en amont lors des entraînements. Les coéquipiers doivent se faire confiance, être solidaires, combatifs et partager le ballon à chaque instant. »
Comment voyez-vous l’avenir du basket en NM2 ?
« La division de la NM2, 4ème meilleur niveau en France, est au niveau quasi semi-professionnel et compte des joueurs pro. Dans notre club, nous avons pris le parti de n’avoir que des joueurs avec une vie professionnelle à côté, pour que le basket reste avant tout un loisir et une activité de bon niveau certes, mais pas un métier de joueur. Nous vivons dans un territoire » Basket » qui fédère toutes les générations. Cet atout fait notre force. »
