3 questions à Julien Dubois, Président du Grand Dax
Notre territoire compte de nombreux atouts pour se développer. Convaincu de notre capacité collective à mobiliser nos énergies et nos savoir-faire, le Président du Grand Dax a souhaité lancer une réflexion sur notre devenir collectif, à horizon de 15 ans. Ce « projet de territoire », à l’issue de la réflexion et des propositions des élus, débouchera sur des actions concrètes et prioritaires.
Le projet de territoire de cette mandature semble constituer la colonne vertébrale de votre début de mandat… Pouvez-vous nous expliquer quels sont les objectifs poursuivis ?
J’ai souhaité qu’au sein du Grand Dax, nous définissions un cap non pour le mandat mais pour les 15 ans à venir. Définissons ensemble quels sont les grands objectifs, les projets structurants, les projets les plus importants pour notre territoire… Ensuite, établissons une hiérarchisation dans le temps : qu’est-ce que l’on fait en tout premier, qu’est-ce qui est d’intérêt immédiat ? Qu’est-ce qu’il faut engager dans une 2ème phase ? Y a-t-il des actions auxquelles il faut renoncer compte tenu que nous n’avons pas des moyens financiers nous permettant de tout faire ? C’est tout ce travail qui vient de débuter !
Justement, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur la méthodologie choisie ?
L’ensemble des élus du Grand Dax sera la pierre angulaire de cette réflexion. Ils connaissent bien le territoire et ils ont chacun été élus dans leurs communes au suffrage universel direct, ce qui leur confère une légitimité à porter la voix de leurs concitoyens. Pour faire travailler une cinquantaine d’élus d’horizons différents tous ensemble, nous avons eu recours à un médiateur, à savoir une association spécialisée dans la prospective qui va nous accompagner, l’AUDAP (Agence d’Urbanisme Atlantique et Pyrénées). Son objectif est d’établir dans un premier temps un diagnostic partagé.
Quels sont les thèmes abordés du projet de territoire ?
La discussion est libre et ouverte sur tout ce que les élus veulent aborder : renforcer notre attractivité, réinventer notre modèle thermal, revitaliser nos bourgs et nos centres-villes, développer l’enseignement supérieur, valoriser notre patrimoine naturel et culturel, devenir un territoire numérique reconnu, faciliter l’accès au logement, développer les mobilités douces, diversifier notre structure économique… A l’issue de cette large concertation, il n’est pas exclu d’ailleurs que nous réinterrogions les compétences de l’agglomération sur ce que devraient être ses missions, si cela s’avérait nécessaire. L’objectif est de rendre notre territoire plus attractif. Le travail que nous avons initié devra, lui, s’achever pour le second trimestre 2021.